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Du lundi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 9h à 12h

Amélie :

« Grâce à Véronique, j’ai pu exprimer mes ressentis tout au long de ma grossesse qui se déroulait dans un contexte familial un peu complexe. Confinement, famille recomposée, isolement, ma situation n’était pas simple. Elle a été très à l’écoute de mon récit, tout en sachant être force de proposition quant aux axes que nous devions aborder ensemble : la préparation à la naissance sur son versant psychologique, les différentes questions que l’on se pose à propos de la sexualité pendant cette période, les choix à faire quant à l’allaitement, des conseils sur le portage. Elle a pu nous faire une démonstration de portage à moi et au papa du bébé. Elle a su aussi nous guider pour les exercices qui peuvent soulager physiquement la maman en fin de grossesse. Enfin, elle a été là pour une session bilan après la naissance afin de vérifier que l’allaitement se déroulait bien. Ce que j’ai préféré dans nos rencontres furent les séances de relaxation qu’elle a bien voulu dispenser à chacune de nos sessions : un vrai moment de bien-être et de « réparation » pour faire face au quotidien. Un vrai sentiment qu’on se « recharge ».
Un grand merci à elle pour son accompagnement et son professionnalisme car elle apporte aussi beaucoup de ressources : des documents, des liens, des lectures qui permettent de se renseigner et de répondre à toutes nos questions. Elle faisait en sorte de personnaliser nos sessions en me demandant de me décrire et en me demandant de préciser mes besoins avant chaque nouvelle rencontre. Elle est douce et attentive, c’était très agréable.
Encore merci à elle. »

Elodie :

« Mon accouchement et la Sophrologie.

Après 3 ans d’essai et une FIV je suis enfin tombée enceinte. Après tant de difficultés j’ai eu besoin et envie de profiter de ma grossesse et préparer mon accouchement au maximum !

J’ai eu un super suivi gynécologique, un suivi avec une sage-femme libérale, j’ai suivi des cours d’haptonomie et eu un suivi sophrologique ! J’ai eu la chance de faire la plupart de mes séances avec mon conjoint. Chacune des préparations était totalement différentes. Elles étaient aussi vraiment complémentaires ! La sage-femme était basée sur le côté médical et physique de mon bébé et moi. L’haptonomie m’a appris le contact et la communication in-utero. La sophrologie, elle, m’a permis de réfléchir au psychologique, de me « concentrer » sur moi et bébé, sur mon moment. De visualiser mon accouchement pour m’y préparer. D’apprendre à respirer, à me détendre. Différentes techniques de gestion de mes émotions et de la douleur, dont certaines avec mon conjoint !

Mon objectif pour cet accouchement était le calme. Pouvoir rester dans ma bulle, avec mon conjoint et mon bébé. Rester le plus longtemps possible à la maison avant de partir à la maternité. Vivre le mieux possible mes sensations pour accepter les douleurs et retarder au possible la péridurale.

Finalement le travail ne s’est pas du tout passé comme je l’avais imaginé, j’ai perdu les eaux, donc risque d’infection, donc direction la maternité 1h plus tard, le seul scénario que je ne m’étais même pas imaginée, mais je suis restée calme… Le temps de travail a donc finalement eu lieu en chambre, et toute la préparation sophro et les positions de soulagement que nous avait montrées Véronique ont été bien plus qu’utiles ! Cela m’a permis de demander la péridurale qu’une fois arrivée à 8cm de dilatation. J’ai donc pu vivre toutes les sensations de la phase de travail presque dans son entièreté. Mon accouchement de la perte des eaux à la naissance de mon bébé a pris 13h.

Mon fils à 1 mois aujourd’hui, tout ce que j’ai à dire, depuis le début et avec le recul, est que j’ai eu un accouchement vraiment parfait. Chaque point de mon projet de naissance a été respecté, tout a été très calme du début du travail à la dernière poussée ! La fin de mon accouchement était inespérée, mon fils est né sans pleurer… C’est la concrétisation ultime de ce travail de préparation à 3…

Un grand merci à Véronique pour ce suivi qui nous a permis de vivre ce moment si unique… »

Hélène :

« Après un parcours FIV, j’ai eu le bonheur d’attendre une petite fille : qu’elle joie de vivre enfin une première grossesse !

N’ayant pas de problème particulier, j’avais en plus la chance de pouvoir vivre ma grossesse et mon accouchement comme je le souhaitais, sans contrainte particulière. 

Ayant peu de connaissance dans le domaine, j’ai fait le choix initial d’une préparation classique à l’accouchement, via une sage-femme de mon quartier. Malheureusement, le covid est venu limiter nos interactions : je ne l’ai jamais rencontrée, tout s’est fait par visio-conférence, en groupe de 5/6 futures mamans.

À ce moment-là, je ne me sentais ni trop ni pas assez préparé à l’accouchement : « qui vivra verra »! 

À la suite de ça, j’ai eu la chance de croiser le chemin de Véronique, accompagnatrice spécialiste en périnatalité et se formant à la sophrologie. Tout d’abord, j’ai adoré tout simplement son projet de vie / projet professionnel. Un dynamisme aussi positif ne peut qu’être stimulant ! 

Me voilà donc partie pour une nouvelle préparation à l’accouchement, plus personnelle cette fois. 

La différence est sans aucune mesure, j’ai eu l’impression alors de partir du niveau zéro de la préparation. Véronique a tout d’abord pris le temps de « poser le décor » et de palier des inquiétudes que nous avions, mon conjoint et moi, en dehors de l’aspect « sophrologie pure ». 

Ainsi, petite révision sur les techniques de portage qui nous tenaient vraiment à cœur et surtout, grosse séance de rattrapage sur la place du papa dans l’accouchement (que peut-il faire pour aider et être pro actif). Ce point était important car il a permis à mon conjoint de mieux visualiser son rôle dans l’accouchement et ainsi, d’être plus serein… Et moi aussi par écho ! 

Ceci étant, nous avons pu ensuite nous concentrer sur ma respiration, ma concentration, mon lâcher-prise. Ce n’était plus  » un cours théorique » mais vraiment un point avec moi-même.

Le jour J, j’ai réalisé l’importance de cette préparation : je n’aurais jamais pu tenir aussi longtemps avant la péridurale sans avoir eu la sophrologie en amont et un conjoint aussi bien briefer sur comment aider : un combo idéal ! Avec la douleur, il aurait été tellement facile de ne plus respirer, de paniquer, de stresser. 

Là, les choses se sont faites dans la complicité : un travail d’équipe entre Xavier et moi, pour donner naissance à un mini nous ! 

À l’origine je ne souhaitais pas la péridurale et je visualisais mon accouchement en me disant « à la guerre comme à la guerre, on fera comme on peut, pas le choix, faut passer par là ». 

Avec l’aide de Véronique, j’ai commencé progressivement à réaliser que l’accouchement n’était pas une fatalité et que je pouvais « contrôler » plus de choses qu’il n’y paraissait. 

Finalement, mon projet de naissance ne fut pas respecté, à ma demande et pour mon plus grand bonheur : j’ai demandé la péridurale et j’ai adoré vivre ce moment de complicité avec mon conjoint : pas de fatalité, pas de guerre, pas de détresse. 

Je garde donc 2 idées en tête : 

– une immense pensée pour toutes les femmes ayant accouché seules pendant le confinement !!! Le rôle du papa (ou de l’accompagnant de manière plus générale) est vraiment crucial : sans Xavier, je n’aurais jamais pu survivre aux contractions ! 

– une préparation individualisée, par la mise en situation, la pratique de la respiration, de l’intériorisation est un atout indéniable pour un accouchement serein. J’aurais été démunie sans la sophrologie ! 

Merci très sincèrement à Véronique pour le temps consacré et le cadeau qu’elle nous a offert : un accouchement complice et serein ! »

L.R., Sage-Femme :

« Sage-femme et Accompagnante en périnatalité vous dites concurrence ?? Je dirais plutôt complémentarité. La sage-femme est là pour l’aspect médical, n’oublions pas que nous sommes une profession « médicale ». Lors de nos accompagnements nous allons en priorité nous focaliser sur la santé maternelle et fœtal, nous en sommes les garantes. Malheureusement, malgré nos efforts nous ne pouvons pas être les garantes émotionnelles.

Je pense qu’il est important que nous gardions notre place dans le côté médical. Cela ne veut pas dire que nous ne nous intéressons pas au bien-être du couple, bien au contraire, nous tissons des liens avec eux, les accompagnons aux détours de la préparation à la naissance, d’atelier (sophrologie, acupuncture, hypnose…), …. Mais notre temps est compté.

Le travail des accompagnantes en périnatalité, est important pour apporter cette sécurité émotionnelle, en prenant plus de temps auprès des couples sur le non médical, sur leur devenir parent, leur préparation physique, psychique et mentale à la naissance. A nous deux, nous pouvons aider les couples à mettre tous les outils en place pour être des acteurs de leur devenir parent.

Il est important que les deux partis, accompagnante et sage-femme puissent échanger sur les couples, discuter des sujets abordés afin d’être complémentaires et que les discours soient en adéquation.

Chacun à sa place dans la périnatalité.

Le bien être des couples est la priorité. «